Le 2 juin, une semaine historique pour la Sambre-Avesnois s’est achevée sur une note d’espoir.
Après des annonces de délocalisation vers Douai de l’activité d’assemblage de l’usine Renault MCA, toute la Sambre-Avesnois s’est mobilisée. D’abord les salariés de MCA, bien entendu, puis l’ensemble des élus du territoire.
Non à la délocalisation de MCA !
Car cette menace de délocalisation faisait planer une très grande inquiétude sur la pérennité du site industriel, qui n’aurait conservé que la tôlerie et 300 emplois sur les 2 100 emplois actuels. « Une coquille vide » selon les syndicats.
Pour protester contre cette annonce publiée par l’agence Reuters, les employés de MCA ont arrêté la production.
Le samedi 30 mai, une manifestation comme on n’en avait pas vue depuis la fin de la sidérurgie a rassemblé 8 000 personnes. Un cortège qui regroupait de nombreux salariés de MCA et de ses sous-traitants, des familles, des syndicalistes, des élus… une mobilisation générale pour défendre la locomotive économique et industrielle du territoire.
Deux engagements fondamentaux pour l’avenir du site
Mardi 2 juin, une délégation de l’intersyndicale et des élus locaux et nationaux de Sambre-Avesnois et de la Région Hauts-de-France a rencontré le président de Renault et le ministre de l’économie à Paris.
Contre toute attente, la délégation, qui pensait s’engager dans un long combat, a obtenu dès cette première réunion deux engagements fondamentaux pour l’avenir du site :
- l’activité et l’emploi seront maintenus au-delà de 2023
- la production du futur véhicule électrique XFK commencera bien à Maubeuge
La vigilance reste de mise, mais saluons à leur juste mesure ces bonnes nouvelles pour l’avenir de toute la Sambre-Avesnois.